Apprenez à connaître l’ambassadeur d’Arc’teryx, Brendan Leonard, pourquoi il court et pourquoi vous pouvez le faire aussi

Brendan Leonard, ambassadeur d’Arc’teryx et auteur de « I Hate Running and You Can Too: How to Get Started, Keep Going, and Make Sense of an Irrational Passion » est un écrivain, cinéaste primé et illustrateur, et l’une des personnes les plus intéressantes que vous rencontrerez. C’est le créateur du site Semi-Rad.com et ses écrits ont été publiés dans Outside, National Geographic Adventure et Adventure Journal (pour n’en nommer que quelques-uns!). Si cela n’est pas assez impressionnant pour vous, il a traversé les États-Unis à vélo, a couru 26,2 miles 52 fois en une année et a exploré le chaînon de montagnes Sangre de Cristo du Colorado et la chaîne Wind River du Wyoming à pied. Au cœur de son travail et de sa passion pour le plein air, il rassemble les gens en utilisant l’humour et la narration, inspirant ainsi beaucoup d’entre nous!

Sporting Life a eu la chance de s’entretenir avec Brendon pour parler de son livre, des meilleurs endroits où il a eu la chance de courir, comment vous pouvez vous aussi courir 100 miles ainsi que des choses spectaculaires qu’il a vécu au fil de son parcours.

Dites-nous, à quoi ressemble une journée dans la vie de Brendan Leonard?

BRENDAN: Chaque jour est différent, mais les constantes sont : beaucoup de café, une course sur les sentiers (pas tous les jours mais presque, si tout va bien) ou une randonnée à vélo, plusieurs minutes à flatter mon chien Rowl pour faire descendre sa pression artérielle et la mienne, et des périodes de procrastination mêlées à des élans de créativité (dessin et écriture).

Quelle est la partie la plus cool du rôle d’ambassadeur d’Arc’Teryx?

BRENDAN: Cela me permet de travailler avec des personnes incroyables, et je crois que certains des projets en cours seront les choses les plus cools. Évidemment, l’équipement est tout aussi incroyable.

Bien que la pandémie nous ait empêché de continuer à faire certaines choses, elle a offert à plusieurs la liberté de sortir plus souvent et d’explorer la nature. Quelle a été votre plus grand moment pendant la pandémie?

BRENDAN: Je crois que la pandémie m’a démontré que, même si j’aime les longs périples et les voyages, les choses au quotidien près de la maison sont très importantes pour mon bien-être physique et mental.

Votre livre apporte humour, sagesse et motivation à la course. Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire « I Hate Running and You Can Too: How to Get Started, Keep Going, and Make Sense of an Irrational Passion »

BRENDAN: En 2019, j’ai décidé de courir 26,2 miles 52 fois en 52 semaines, ce qui veut dire que j’avais beaucoup de temps pour penser à la course. Je pense que j’ai vraiment appris beaucoup de choses sur l’ensemble du processus, qu’il s’agisse de me motiver à franchir la porte, des avantages de m’astreindre à faire quelque chose régulièrement ou du plaisir que peuvent procurer les compétitions, même si l’on ne se considère pas comme un « compétiteur ». J’ai voulu faire quelque chose qui parlait aux gens qui ne se considéraient pas non plus comme des « coureurs » et qui pouvaient bénéficier d’une poussée dans la bonne direction, ainsi qu’aux coureurs de longue date qui peuvent lire le livre et se reconnaître dans certaines parties.

En continuant sur ce sujet, pourquoi était-il important pour vous de parler de la course avec humour et sagesse?

BRENDAN: Je ne sais pas pour la sagesse, mais l’humour, je pense, est important. Je ne sais pas si c’est le cas pour les autres, mais beaucoup de choses finissent par me rebuter si je les prends trop au sérieux, alors ça m’aide toujours de prendre du recul pour me dire « Wow, cette chose que je fais est ridicule, n’est-ce pas? » de temps en temps. Je crois que la légèreté est importante. Je ne sais pas comment les autres personnes s’en sortent dans les épreuves d’endurance, mais il m’est arrivé à plusieurs reprises d’être pleinement conscient du ridicule de la situation, en errant seul dans les bois dans le noir à 3 heures du matin, ou en essayant de trouver un endroit pour faire caca au kilomètre 57. C’est impossible de se retrouver dans cette situation et de penser « C’est un comportement tout à fait normal pour un humain du 21e siècle ».

Qu’est-ce que vous espérez que les lecteurs retiendront de votre livre?

BRENDAN: Pour moi, le message est que tout le monde peut se donner la permission d’essayer quelque chose et décider d’arrêter. Ce n’est pas tout le monde qui désire courir un marathon en moins de 3 heures, ou peu importe, et je crois que la vitesse n’est qu’une des nombreuses façons dont la course peut être intéressante. Les coureurs sont de différentes vitesses, différentes formes et différentes tailles, et viennent de toutes sortes de milieux. La chose la plus importante à se rappeler est que, en ce qui concerne l’exercice, la course est l’une des façons les plus efficaces de brûler des calories, alors c’est bien la façon la plus rapide de justifier ses pointes de pizza.

Tout à fait! On adore la pizza! Pourquoi est-il important d’inspirer les autres à vivre les expériences que vous décrivez?

BRENDAN: Inspiration est un bien grand mot. Je me dis plutôt que les gens peuvent lire ce que j’écris et se dire : « Si ce gars-là peut le faire, moi aussi j’en suis probablement capable. »

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui commencent à courir? Comment peuvent-ils eux aussi courir 100 miles?

BRENDAN: Je dirais que si vous voulez vous rendre loin, ne vous préoccupez pas d’aller vite au début (ou même du tout). Je ne suis évidemment pas un athlète professionnel, mais j’établis des objectifs de distance hebdomadaires et je ne porte pas vraiment attention à ma vitesse. La course est une façon pour moi de prendre une pause des écrans et de ce genre de choses. J’aime être dehors, simplement bouger et laisser mon cerveau faire une pause. Mais tout le monde est différent, alors si vous voulez aller vite, je ne veux certainement pas dissuader qui que ce soit.

Nous voulons savoir, quels sont vos endroits favoris pour courir et explorer?

BRENDAN: J’adore courir en ville tout comme j’adore courir en montagne. J’ai vécu des moments merveilleux en courant à New York, Washington D.C., Seattle, Chicago, Hong Kong, sur les sentiers des Rocheuses et des Alpes suisses. C’est une façon formidable de faire du tourisme. La Terre est donc, je suppose, mon endroit préféré pour explorer et courir.

Qu’est-ce que vous amenez toujours avec vous quand vous quittez la maison pour explorer? Avec quoi revenez-vous?

BRENDAN: Si je fais plus de 8 miles, j’ai pratiquement toujours un gilet de course avec un peu de nourriture et d’eau à l’intérieur. Moins de 8 miles, surtout s’il ne fait pas chaud, parfois je n’amène rien. Je retourne toujours avec des endorphines. 

Il y a une expression courante : L’important ce n’est pas la destination, c’est le voyage. Qu’avez-vous apprécié le plus dans votre voyage?

BRENDAN: En plus des couchers de soleil et des autres vues magnifiques, je crois que j’ai de très beaux souvenirs avec des personnes qui me tiennent à cœur.

Qu’est-ce qui vous motive à courir? Suivez nous au sportinglife.ca et magasiner votre équipement de course au https://www.sportinglife.ca/fr-CA/running.html.