Photos par Chad Chomlack
Planchiste olympique « retraitée », Elena Hight ne cesse de repousser les limites.
Le monde du surf des neiges n’a plus beaucoup de secrets pour Elena Hight, bien qu’elle n’ait pas fini d’explorer de nouvelles façons de dévaler – ou de gravir – les pentes.
À 33 ans, l’athlète olympique née à Kauai a pris sa retraite du circuit de compétition… mais elle n’a assurément pas remisé sa planche. Heureusement pour nous : voir Hight descendre d’un haut sommet, sculpter méticuleusement les virages et tracer des lignes avec agilité tout en déployant un rythme, une grâce et un élan bien domptés est un spectacle envoûtant.
Ces dernières années, elle s’est éprise de la planche à neige divisible et du hors-piste, une attraction naturelle pour cette militante écologiste et mordue de la nature. Les adeptes de planche à neige divisible recherchent les endroits les plus reculés, idéalement des lieux encore jamais foulés par l’être humain. Du moins, jamais par un humain sur une planche. Ils préfèrent également la locomotion humaine aux appareils motorisés.
« J’ai découvert cela quand j’ai participé au film de Jeremy Jones. C’est le parrain de ce type de planche à neige. Ode to Muir est un bel aperçu de ce qui est, à vrai dire, mon premier périple de ce style. J’ai aussi un film sur HBO appelé Edge of the Earth. C’est une docusérie de quatre épisodes, qui en consacre un à notre aventure en planche à neige divisible. »
Les défis – et les inconnus – du hors-piste en planche à neige séduisent Hight, dont la curiosité et l’attirance pour la nature sauvage sont insatiables.
« Pas tous les lieux sont accessibles par hélicoptère et par motoneige. Mais si vous choisissez de marcher, les possibilités sont infinies », dit-elle avec un soupçon d’émerveillement dans la voix qui dévoile un enthousiasme contagieux pour sa plus récente passion. C’est encore mieux si vous êtes prêt à camper… dans la neige… à moins 20 oC ou plus froid encore. Elle est prête – en partie parce qu’elle a le matériel nécessaire.
Il y a trois ans, alors que Hight se passionnait de plus en plus pour la planche à neige hors-piste, elle est entrée en contact avec le fabricant de vêtements de plein air canadien Arc’teryx. Vous pourriez dire que c’est un accord naturel, en insistant sur le mot « naturel ». Car la passion de Hight pour la préservation de la planète est en symbiose avec l’engagement de la marque à être un leader dans le domaine de la durabilité.
Sur la montagne, Hight affirme que les vêtements d’extérieur d’Arc’teryx sont d’une efficacité insurpassable – et mère Nature les approuverait.
« Arc’teryx fabrique des vêtements vraiment haut de gamme pour les excursions en montagne, et cette entreprise correspond entièrement à mes valeurs et à ce que je fais en planche à neige », souligne-t-elle.
« Ils fabriquent tout ce qu’il me faut pour mes grandes randonnées, et ce sont des pionniers en matière d’environnement. Ils sont très soucieux des matériaux, des déchets et de l’empreinte de leurs produits. Pour moi, c’est un aspect très important. C’est une chance pour moi d’être en accord avec eux. »
La garde-robe de ski Arc’teryx de Hight comprend une combinaison Incendia et une veste Incendia ainsi qu’un pantalon Shashka qu’elle agence avec la veste Sentinel AR.
« Les vêtements Arc’teryx sont très légers, respirants et légèrement extensibles… J’aime ce mélange d’étoffes puisque j’ai évidemment besoin du Gore-Tex, qui résiste à l’eau et me permet aussi de bouger, me pencher et me relever, ce qui est essentiel. Quand j’enfile ces vêtements, je n’ai pas du tout l’impression de porter des vêtements d’extérieur. »
Lorsqu’elle dévale un sommet de montagne hors-piste, ses vêtements doivent être à la hauteur et remplir leur rôle.
« Les vêtements sont conçus pour les climats extrêmes et intenses. Ils sont, en tous points, faits pour résister aux éléments. En montagne, nous comptons énormément sur nos vêtements, ils doivent répondre aux besoins. Pendant ces longues randonnées, chaque vêtement joue un rôle particulier. »
Un système de couches de base haute performance est crucial pour les excursions en pleine nature en raison des exigences physiques changeantes au cours de la journée.
« En planche à neige divisible, les couches sont très importantes, car le corps a chaud et transpire pendant l’ascension puis se refroidit lors de la descente. Les couches sont essentielles au bonheur en montagne. »
Hight est également une grande amatrice de la veste Andessa. « C’est une superbe veste en duvet. C’est ce que je porte dans la montagne près de chez moi. C’est une formidable veste de ski. Elle est dotée d’un isolant – elle vous gardera au chaud! – et le Gore-Tex la rend super résistante à l’eau. »
Ces jours-ci, Hight partage son temps entre San Diego et le lac Tahoe. Elle a quitté Hawaï lorsqu’elle était fillette pour s’installer à Tahoe avec ses parents, son petit frère et ses deux sœurs aînées. Les planches de surf ont été remplacées par des planches à neige, et Elena, âgée de 6 ans, a entrepris d’apprivoiser les montagnes. Sa vie de compétition a commencé peu de temps après, et à l’âge de 13 ans, elle réussissait une figure 900 en compétition, une première pour une athlète féminine. En 2013, elle exécutait un double backside alley-oop rodeo aux X Games d’hiver, la première planchiste – femmes et hommes confondus – à réaliser l’exploit.
J’ai la capacité de montrer à la prochaine génération que ce sont des rêves atteignables
« J’étais une enfant super compétitive avec beaucoup d’énergie pour la compétition… j’adorais cette atmosphère. J’ai su à un jeune âge que je voulais être performante en planche à neige. Le moment décisif a été en 2002, en regardant les Olympiques d’hiver. Kelly Clarke et trois Américains de l’équipe de surf des neiges sont montés sur le podium; Clarke venait de gagner au demi-lune. Elle est devenue ma motivation pour participer aux Olympiques. Je me souviens de ce moment… j’avais 12 ans! »
Elle rit. « J’ai toujours eu une vieille âme! »
Sa motivation à réussir, dit-elle, n’est pas forcément dans le but de gagner. Chaque athlète a une relation personnelle avec l’ambition.
« Ma motivation était de repousser les limites du possible. J’ai du plaisir à me pousser vers de nouveaux extrêmes, sur le plan personnel et, surtout, en surf des neiges féminin. Il y a un fossé entre les performances masculine et féminine en surf des neiges, et je n’ai jamais cru que c’est une question de capacité ou de défi, mais plutôt parce qu’il y a peu de femmes. Alors pour moi, la compétition a toujours été une plateforme qui me permettait de vraiment voir ce qui était possible et de me pousser à atteindre de nouvelles limites… et d’élever le sport à un niveau supérieur. »
Hight croit que les commanditaires devraient agir comme promoteurs actifs des femmes dans ce sport, et Arc’teryx peut certainement jouer un rôle sur ce front.
« C’est une question de soutien de la part de l’industrie et ça commence par les commanditaires », dit Hight. « Une entreprise comme Arc’teryx a une occasion en or de faire avancer les femmes. Et ils encouragent vivement l’égalité hommes-femmes dans leur équipe d’athlètes. Cela en dit beaucoup sur leur engagement. »
Être une athlète professionnelle, dit-elle, est à la fois une responsabilité et une occasion formidable – et « un grand bonheur dans la vie. »
Hight ne tient rien pour acquis – que ce soit la planète, son talent incroyable, les gens qui la soutiennent ou même les réussites futures des femmes dans sa discipline.
« J’ai la capacité et la plateforme qui me permettent de partager cette inspiration et de montrer à la prochaine génération que ce sont des rêves atteignables. Les femmes avant moi m’ont inspirée, et j’espère utiliser cette plateforme pour en faire autant. »
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